Quels sont les symptômes de la forme polyarticulaire ?
Ils sont souvent plus marqués que dans l’oligoarthrite : douleur, raideur, gonflement des articulations, grande fatigue. On l’appelle polyarthrite car la maladie touche plusieurs articulations.
Existe-t-il plusieurs formes de polyarthrite ?
Il existe la forme polyarthrite sans facteur rhumatoïde et avec facteur rhumatoïde.
Pourquoi appelle-t-on la polyarthrite « sans facteurs rhumatoïdes « ?
Parce que cette forme ne s’associe pas à la présence de facteurs rhumatoïdes qui sont des auto-anticorps, c’est-à-dire des anticorps dirigés contre soi-même. Elle concerne entre 15 et 20% des cas d’AJI. Cette forme survient à n’importe quel âge, touche davantage les filles que les garçons et se manifeste par l’atteinte de 5 articulations ou plus des les 6 premiers mois d’évolution. Souvent l’atteinte articulaire est symétrique, et la fièvre est absente. L’association à une uvéite est fréquente.
Qu’est-ce que la forme polyarthrite avec « facteurs rhumatoïdes » ?
C’est la présence d’anticorps appelés facteurs rhumatoïdes qui caractérisent cette forme. Cette forme concerne plus particulièrement les filles. Elle est très rare (< à 5% des cas). La polyarthrite avec facteur rhumatoïde correspond à la forme de l’adulte appelée « polyarthrite rhumatoïde ».
Comment traite-t-on une polyarthrite ?
Les polyarthrites se traitent comme les oligoarthrites étendues c’est-à-dire par l’association d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), parfois de faibles doses de cortisone, et de traitements de fond (=traitement prolongé) comme le méthotrexate et/ou les biothérapies (antiTNF ou autre). Le but de ces traitements est de contrôler la maladie voire d’en stopper l’évolution. Ainsi, les symptômes de la maladie peuvent disparaitre et le risque de séquelles également.Tous les médicaments s’accompagnent généralement d’une surveillance clinique (visite médicale) et biologique (prise de sang sous pommade EMLA).